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Dans ce dessin, je cherche à décrire une sorte d'écosystème perceptif, en mettant sur le même plan des instants de regards fugaces, de l'observation en direct ou des projections mentales. Le spectateur se retrouve plongé à la première personne dans un paysage d'instants volés, pour la plupart à la rue ou au métro. Des morceaux de visages, de chaussures, de mains, mais aussi des feuilles mortes sur le bitume, de mobilier urbains ,et autres objets recomposent une image fragmentaire et sensible des lieux ; ces alvéoles viennent parfois se superposer avec le spectacle direct de la rue, et des figures fantastiques se mêlent à ce grand bal, dévoilant une dimension magique d'un instant ou tous les plans du "perceptible" apparaissent simultanément. Il s'agit de souligner la porosité manifeste entre les paysages visibles, et mentaux par le biais de l'observateur même. J'ai fait ce dessin en m'installant en Seine-Saint-Denis, c'était la première fois que je vivais dans une grande agglomération urbaine. J'ai essayé de retranscrire autant que possible le flot d'images de cette période.

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